Perpetue Madungu Tumwaka, Institut National De La Statistique
Cette communication se base des données de l’enquête TeO1 réalisée en France en 2008-2009 pour étudier la probabilité d’être en emploi au moment de l’enquête par les femmes immigrées. Nous avons tenu compte du statut légal d’entrée en interaction avec le temps passé en France, l’âge, le sexe, les diplômes, la situation familiale (en couple ou non, avec ou sans enfant), le lieu de résidence et les caractéristiques propres aux immigrées (l’acquisition de la nationalité française et le fait de déclarer avoir déjà été la cible de discrimination en France) afin de mesurer leurs chances d’être en emploi au moment de l’enquête. C’est plus tard qu’elles surmontent le désavantage qu’elles avaient à leur arrivée et éventuellement, améliorent leurs performances sur le marché du travail. De cette manière, elles contribuent positivement au produit intérieur brut (PIB) par habitant en France (Hippolyte d’Albis, Ekrame Boubtane, Dramane Coulibaly, 2015). Ainsi, l’interaction du statut légal et la durée de la migration montre que plus tard, il n’existe plus des différences entre la probabilité d’être en emploi des immigrées travailleuses et étudiantes par rapport aux bénéficiaires des titres de séjour de la migration familiale prise comme population de référence.
Keywords: Inequality, Disadvantage and Discrimination, Human Capital, Education, and Work, International Migration, Migrant Populations and Refugees